Des questions d’argent ont formé le plat de résistance de la dernière Rencontre générale de la FREE, le 28 novembre dernier. En raison de la pandémie, celle-ci a rassemblé quelque nonante participants en visioconférence. La rencontre a été conduite depuis un studio de CBVISION Bordigoni, à Aubonne.
Le budget 2021 présenté par Stéphane Bossel, le responsable du Service administration de la FREE, présente un solde positif de 4093 francs. Les dépenses sont réparties ainsi : soutien aux Eglises (46 %), évangélisation en Suisse (20 %), évangélisation à l'étranger (15 %), entraide à l’étranger par l’intermédiaire du Service de missions et d’entraide (8 %), charges de fonctionnement (11%).
Quant au résultat prévisible pour l’année 2020, il devrait être équilibré, malgré des recettes plus faibles qu’en 2019. Cela s’explique par une baisse des dépenses. Par exemple, plusieurs soutiens de personnes sont arrivés à terme. « Mais une crise économique suivra la crise sanitaire, prévient Stéphane Bossel. Nous n’attendons donc pas de hausse des rentrées l’année prochaine. Nous ne demandons pas aux Eglises d’augmenter leur cible, mais seulement de la maintenir au niveau de 2020. »
L’un des principaux objectifs de la FREE, c’est d’aider les Eglises à développer un savoir-faire missionnel – c’est-à-dire la capacité d’être comprises et d’être considérées comme pertinentes, dans notre société en mutation rapide. « Nous voulons aider les leaders à se préparer en vue du missionnel, explique Stéphane Bossel. Il nous faut progresser dans ce domaine. »
Vers un nouveau mode de financement de la FREE
Quant à la réflexion concernant la modification de la méthode de financement de la FREE, elle a pris un peu de retard à cause de la crise sanitaire. Le nouveau mode de financement n’entrera donc en vigueur qu’en 2022. Mais la consultation qui a suivi la publication de la première version du projet a permis à plusieurs personnes et Eglises de transmettre vingt-neuf propositions de modification.
A partir ce cette consultation, le « Groupe de travail financement », chargé du projet, a élaboré un deuxième texte. Le principe de base est conservé. Alors que, actuellement, les Eglises s’engagent chaque année à verser une somme à la FREE, celles-là s’engageront désormais à verser un pourcentage des dons reçus. Ce pourcentage devrait être déterminé par chaque communauté et compris dans une fourchette allant de 5 % à 15 %. Le « taux d’équilibre » – c’est-à-dire le pourcentage moyen permettant à la FREE d’accomplir ses missions – se situe aux alentours de 10 %.
Lors d’un sondage effectué en ligne, durant la visioconférence, le taux minimum de 5 % a été plébiscité à une écrasante majorité. Ce nouveau mode de financement permettra ainsi d’harmoniser la santé financière de la FREE avec celle des Eglises qui en sont membres.