« 1 En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs sacrifices. 2 Il leur répondit : Pensez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? 3 Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous de même. 4 Ou encore, ces dix-huit sur qui est tombée la tour de Siloé et qu'elle a tués, pensez-vous qu'ils aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? 5 Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous pareillement. »
Luc 13.1-5
« D’où vient le mal ? » Qu’ont fait ces Galiléens dont Pilate a mêlé le sang aux sacrifices pour mériter une telle fin tragique ? Et ces 18 victimes de l’effondrement de la tour de Siloé, qu’ont-elles bien pu faire pour finir ainsi ? Est-ce là la rétribution d’un péché que ces gens auraient commis ?
La lecture du « Jerusalem Post » d’alors ou plus simplement l’échange du café du commerce du temps de Jésus présentaient toute une série de faits divers à propos desquels on s’interrogeait… Qu’ont fait ces victimes pour mériter de finir ainsi ?
Et ce sont aussi des questions que l’on peut se poser aujourd’hui face à des tragédies auxquelles on assiste impuissant. Qu’a bien pu faire telle ou telle personne pour subir une telle maladie ou un tel accident ? Notre raison a besoin de réponses. On veut des réponses à nos pourquoi…
Et les questions sont sans fin : Dieu est-il derrière de telles tragédies ? Y aurait-il dans le Dieu de la Bible une face sombre qui souhaiterait le mal de l’humanité ? Ou, dans ce monde, y a-t-il une sorte de principe rétributif qui ferait que, quand on commet le mal, on subit des maux à la mesure de ce que l’on a commis ?
Ou faut-il comprendre que cette tragédie qui arrive à ces Galiléens ou cet effondrement sur 18 personnes de la tour de Siloé sont utiles pour faire avancer les choses : la prise de conscience de la nécessaire révolte contre l’occupant romain sanguinaire ou le fait que l’effondrement de cette tour permettra une reconstruction plus belle qu’avant ? Dans le cours de l’histoire, ce mal permettrait l’avènement d’un plus grand bien…
Ce qui est intéressant dans ce contexte, c’est que Jésus ne se lance pas dans une explication sur l’origine du mal subi par ces personnes. Il n’invoque nullement tel ou tel péché qu’auraient commis ces Galiléens ou les victimes de la tour de Siloé. Non, il invite à une conversion personnelle, à un changement de vie, à un retour à Dieu.
« D’où vient le mal ? », « Qu’est-ce que le mal ? » et « Le mal, jusques à quand ? »… Dieu se serait-il trompé dans sa création en permettant à la réalité du mal d’exister ? Pour répondre à la question du pourquoi du mal, nombre de chrétiens se sont montrés moins prudents que Jésus. Ils ont voulu à tout prix apporter une réponse à la question de l’origine du mal.
1. L'optimisme
Certains ont développé une solution marquée par l’optimisme. En bref, leur solution consiste à atténuer et à gommer les contours les plus scandaleux de la réalité du mal. Le mal comme phénomène est intégré dans l’ordre des choses. Il est par exemple lié à notre finitude, au fait que nous soyons limités. « Toute créature est finie, elle n’a pas l’être en plénitude : on peut donc discerner en elle un manque d’être, une détermination par le néant » (3). On entend certains chrétiens dire que l’expérience de la souffrance est nécessaire pour que nous développions certaines qualités comme la confiance en Dieu, la compassion envers les plus faibles ou la persévérance…
Le principal reproche que l’on peut faire à cette manière de voir, c’est la sous-estimation du mal. Le mal fait partie du système et permet de faire advenir un bien, alors que l’Ecriture a le mal en horreur. Dieu ne recourt pas au mal pour faire advenir le bien ; il peut l’utiliser de manière indirecte, mais jamais le susciter de manière directe… parce que Dieu est bon ! Cette manière de voir, marquée par l’optimisme, tend à excuser le mal et à considérer les horreurs du mal comme un moyen pour Dieu de parvenir à ses fins. Cette réponse ne tient pas compte du fait que, pour la Bible, le mal est radicalement mal… Avec cette manière optimiste de voir, on élimine le mal du mal !
2. La solution par la liberté indépendante
Certains chrétiens recourent à la notion de liberté humaine pour donner une explication au mal. La réalité du mal n’est pas liée à un élément constitutif de notre monde. Il s’agit de mettre en place une stratégie où Dieu est exonéré du soupçon de complicité avec le mal, en mettant en avant la liberté humaine comme cause première du désordre. La solution par la liberté tient compte de la création bonne de Dieu.
Qui dit liberté humaine, selon cette solution, dit qu’il doit y avoir un possible pour le mal. Une créature ne serait jamais libre, si elle n’avait pas la possibilité de faire le mal. Dans ce contexte de valorisation de la liberté individuelle, Dieu doit prendre le risque que l’être humain fasse différemment de ce que souhaite la volonté divine. Cette solution respecte la bonté du Créateur et de sa création, elle respecte aussi la radicalité du mal comme mal… Mais on peut s’interroger sur sa manière de prendre en compte la souveraineté de Dieu.
Dans cette perspective, Dieu, dès l’origine, doit compter avec un facteur indépendant de lui. Sa souveraineté absolue passe à l’as. « Nulle part l’Ecriture ne suggère que Dieu suspende l’exercice de son pouvoir souverain à l’égard du moindre événement dans le monde » (4).
3. La solution par la dialectique
La troisième solution à la question du mal que l’on peut repérer parmi les philosophes d’inspiration chrétienne ou les théologiens met en avant deux affirmations. L’une comme quoi le Mal est présent dès l’origine du monde, comme une puissance qui s’oppose au Bien. Ce mal s’appelle souvent le non-être ou le néant, et il joue un rôle négatif soit en Dieu lui-même ou alors à côté de lui. La seconde affirmation souligne qu’il y a une fécondité du mal ou du négatif. Il y a donc un dynamisme qui naît de la confrontation entre Dieu et le néant. Ainsi le réel est mis en mouvement.
La faiblesse de cette manière de voir, c’est que le mal n’est pas vraiment reconnu comme mal. Il n’est pas étranger à la création bonne de Dieu, mais fait plutôt partie d’elle, tout en permettant un mieux lorsqu’il est absorbé comme négatif. La souveraineté du Seigneur est également mise à mal, puisqu’elle doit coexister dans plusieurs de ces théologies ou philosophies avec un principe à côté de Dieu.
La solution de l’aiguisement du paradoxe ou le « mystère opaque » du mal
Pour parler de la vision biblique du mal, le théologien Henri Blocher recourt à la lettre T. Il sépare les trois éléments graphiques de cette lettre et tient à dire par là qu’il y a entre le tronc et les deux branches trois affirmations à tenir ensemble pour appréhender de manière pertinente et biblique la réalité du mal dans une perspective évangélique.
Il y a tout d’abord la thèse : « Dieu est souverain », ensuite « Le mal est mal » et troisièmement « La bonté de Dieu et de sa création ».
1. Dieu est souverain
Dieu est souverain totalement, radicalement et absolument. Aucune réalité n’existe qui serait de quelque façon indépendante de la volonté de Dieu. C’est une affirmation claire et sonnante du monothéisme. En foi chrétienne, il n’y a pas deux principes qui gouverneraient le monde : le bien et le mal, Dieu et Satan… Non ! Il y a un seul Dieu, unique, souverain et maître de tout.
Le Psaume 115, par exemple, montre la pertinence, s’il est besoin, de cette affirmation : « 3 Notre Dieu est au ciel, il fait tout ce qu’il veut. 4 Mais leurs idoles d’argent et d’or sont faites par des hommes. 5 Elles ont une bouche mais ne peuvent parler ! Elles ont bien des yeux, mais elles ne voient pas. 6 Elles ont des oreilles, mais qui n’entendent rien ; elles ont des narines mais qui ne sentent rien. 7 Elles ont bien des mains, mais ne peuvent toucher ; elles ont bien des pieds, mais ne peuvent marcher. De leur gorge, jamais aucun son ne s’échappe. 8 Ils leur ressembleront, tous ceux qui les fabriquent, et tous ceux qui leur font confiance. 9 Habitants d’Israël, faites confiance à l’Eternel ! Il est pour vous un secours et un bouclier » (Psaume 115.3-15).
Ce Psaume affirme la souveraineté de Dieu et sa supériorité à l’endroit de toutes les idoles humaines… Le Seigneur est souverain sur tous les éléments ainsi que sur les événements de l’histoire. Le Créateur ne se contente pas de fixer les temps : tout ce qui arrive relève de son vouloir, la marche globale de l’histoire, jusqu’aux faits infimes comme les moineaux qui ne sauraient tomber en dehors de la volonté de notre Père céleste (Matthieu 10.29). L’exercice de la souveraineté absolue n’exclut pas le jeu des causes secondes. Les événements peuvent arriver selon leurs conditions propres. Dieu suscite plus souvent qu’il n’exécute. Il fait jouer des lois, des constantes, des propriétés et des capacités stables. Dieu intègre dans sa souveraineté les décisions des êtres libres, tout comme les maux, les fléaux et les fautes. Rien n’arrive en dehors de son plan divin.
Sans jamais faire de Dieu l’auteur du mal, la Bible n’hésite pas à employer des formules qui lui attribuent l’initiative par rapport à des actes pécheurs commis par les hommes. Dieu va jusqu’à mouvoir la volonté des mauvais.
2. Le mal est mal
Après le tronc du T, voici maintenant la première branche : la réalité mauvaise du mal. La Bible dénonce constamment la réalité et la nocivité du mal. Le mal est mauvais totalement, radicalement et absolument. De Genèse 3 à la fin de l’Apocalypse, la Bible souligne la malignité du mal, ce qui a pour conséquence d’agacer nombre de contemporains qui ont de la peine avec cette vision qu’ils considèrent comme beaucoup trop pessimiste.
Voici quelques références bibliques pour montrer la pertinence de cette affirmation en foi chrétienne : « 9 L’amour ne sait pas mentir. Ayez donc le mal en horreur, attachez-vous de toutes vos forces au bien… » (Romains 12.9). Cette invitation de l’apôtre Paul à avoir le mal en horreur fait écho à la perspective centrale de la Bible par rapport au mal. Le mal n’a rien à voir avec Dieu. Il lui est étranger et les disciples de Jésus doivent afficher la même attitude à son endroit.
Toute la tradition prophétique de l’Ancien Testament met en avant le fait que des personnes se sont levées pour dénoncer le mal dans leur société ainsi que les forfaits d’Israël (Michée 3.8). Jésus s’inscrit aussi dans cette ligne en dénonçant les religieux hypocrites (Marc 7.7) et les riches qui exploitent les pauvres de son temps (Luc 6.24). De manière surprenante, l’Ecriture en reste à l’antithèse bien-mal. Elle ne se lance pas dans des spéculations où le négatif se révélerait fécond et permettrait de faire advenir une autre réalité. La colère de Dieu contre le péché – thème difficile à intégrer dans nombre de conceptions évangéliques de la foi aujourd’hui – et la perdition éternelle de ceux qui choisissent le mal viennent encore renforcer cette perception d’un mal qui est absolument mauvais et qui n’a rien à voir avec Dieu.
Certes, dans certains récits, on pourrait penser que Dieu « permet » le mal pour faire advenir un bien supérieur, mais cette perception est trop centrée sur l’être humain et notre humanité. Le mal, dans tous ces récits, est déjà dans le monde. Le Seigneur le canalise et l’oriente. Dieu se sert de cette réalité hostile pour agir, comme d’un moyen d’avertir ou de punir. Ce qui se passe n’atténue pas le fait que le mal est mal et ne présente pas Dieu comme complice de ce qui arrive.
3. La bonté de Dieu et de sa création
La seconde branche du T, c’est l’affirmation du fait que Dieu est bon totalement, radicalement et absolument. Cette affirmation concerne aussi sa création qui est bonne, comme le refrain du récit de Genèse 1 le rappelle à 6 reprises : « Et Dieu vit que c’était bon » et une septième fois, après la création de l’être humain, en disant que c’était très bon (v. 31). La Bible « rejette comme une calomnie diabolique, comme un blasphème, le soupçon que Dieu serait complice du mal : qu’il en hébergerait dans son sein le germe, ou, ce qui revient au même, l’incorporerait à ce qui procède de lui » (5).
Voici quelques références bibliques pour montrer la pertinence de cette affirmation en foi chrétienne : « 4 Il (Dieu) est comme un rocher, ses œuvres sont parfaites, tout ce qu’il fait est juste. Il est un Dieu fidèle qui ne commet pas d’injustice, c’est un Dieu juste et droit » (Deutéronome 32.4). La bonté du Seigneur est une constante du donné biblique. Cette affirmation traverse l’entier de la Bible : « 5 Car l’Eternel est bon, car son amour dure à toujours et sa fidélité s’étendra d’âge en âge » (Psaume 100.5) ou dans la première épître de Jean : « 5 Voici le message que nous avons entendu de Jésus-Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière et il n’y a aucune trace de ténèbres en lui » (1 Jean 1.5).
A plusieurs reprises, le langage de la Bible pourrait sembler s’opposer à l’affirmation de la bonté de Dieu et de sa création. Ce qu’il faut avoir à l’esprit, c’est que, quand il est dit « Dieu veut », cela ne signifie pas toujours la même chose. On peut dire que Dieu veut le bien directement, simplement parce que le bien entre dans l’activité bonne de Dieu. Dieu ne peut « vouloir » le mal que d’une autre façon, de manière indirecte, en haïssant le mal dans le même temps. Les théologiens parlent à ce propos du fait que la causalité divine à l’égard du bien est efficiente et qu’elle est déficiente à l’égard du mal. En fait, dans ce dernier contexte, Dieu se contente de ne pas agir. Il ne produit pas en l’occurrence le vouloir et le faire du mal. La formule la plus significative à ce propos-là, c’est quand il est dit que : « Dieu livre les pécheurs à leurs égarements » (Romains 1.24, 26,28).
L’écharde dans la raison
Ces trois affirmations bibliques constituent donc ce T majuscule qu’il importe de tenir ensemble dans toute réflexion chrétienne autour du mal, même si cela ne paraît pas toujours évident. Ces trois thèses ne sont pas contradictoires, si l’on reprend les distinctions et les nuances que l’Ecriture elle-même encourage.
Ce parcours biblique ne présente nullement une réponse rationnelle à l’origine du mal, mais plutôt une indication que nous ne trouverons pas de manière certaine de solution rationnelle à cette question que nous nous posons.
Cette douleur que l’on peut ressentir devant l’échec que peut représenter le fait de ne pas pouvoir apporter de réponse à la question de l’origine du mal peut apparaître comme un signe de faiblesse de la foi chrétienne. C’est une véritable écharde dans la raison, qui met à mal nos convictions chrétiennes.
Un « mystère opaque »
Pour caractériser cette apparente faiblesse, on peut parler en lien avec la question de l’origine du mal de « mystère opaque ». Si chaque fois que nous butons sur une difficulté, nous invoquons la notion de « mystère », ce serait délicat. Pour Henri Blocher, il n’y a qu’un seul « mystère opaque », c’est celui de l’origine du mal. Des mystères qui nous dépassent comme la Trinité ou la double nature du Christ sont des « mystères de lumière », des mystères que notre raison peut méditer et dans lesquels elle peut se plonger. Mais nous n’avons pas de réponse à la question de l’origine et du pourquoi du mal. Cette réalité nous reste fermée, opaque !
A première vue, cela pourrait représenter un argument pour abandonner la foi. Mais cette modestie du « mystère opaque » peut constituer un avantage. Trop de solutions à la question du mal se sont révélées inadéquates. Certaines ont escamoté le scandale du mal et ont roulé comme un rouleau compresseur sur les tragédies du mal subi. Certaines solutions ont fait peu de cas de la souveraineté de Dieu et se sont embourbées dans des explications où Dieu se retirait du monde et ouvrait un espace à un autre principe premier, ce qui n’a aucun sens dans une perspective biblique et qui ouvre au dualisme… D’autres solutions encore ont entaché la bonté et l’amour extraordinaires du Dieu de la Bible d’accointances avec la réalité du mal, laissant poindre dans la conscience individuelle des doutes sur l’une des extraordinaires révélations du donné biblique et de Jésus : « Dieu est amour » !
Derrière le T, la croix de Jésus
Il n’y a pas à comprendre le mal, mais à se convertir et à le combattre, comme le relève le récit de l’évangile de Luc au chapitre 13 ! Et ce combat est rendu possible tous azimuts si l’on tient ensemble les trois éléments du T : le tronc (Dieu est souverain) et les deux branches (le mal est radicalement mal et Dieu est bon).
Dans la tradition biblique, le T majuscule, le Tau grec, suggère symboliquement la croix de Jésus. Le tronc ou le poteau de la croix est affublé en son sommet d’un « patibulum », d’une barre transversale. Cette croix souligne d’abord la souveraineté entière du Seigneur : tout est arrivé selon le conseil arrêté par Dieu et selon sa prescience (Actes 2.23), parce qu’il fallait que les Ecritures s’accomplissent (Actes 4.24).
Cette croix relève aussi la réalité abominable du péché, puisqu’un juste est mis à mort comme un criminel à cause de la haine d’une population qui voyait l’ordre établi ainsi que ses privilèges mis en cause par sa prédication et ses revendications.
Cette croix révèle aussi la bonté et l’amour du Créateur pour ses créatures. A la croix, le Père s’offre lui-même au travers de son Fils unique comme rançon pour le péché et comme agneau de la Pâque pour effacer le péché de l’humanité. Ce faisant, le mal et les puissances maléfiques sont vaincues.
Le Tau qu’est la croix du Christ est, à la suite de la Résurrection, le signe de la victoire de Dieu sur la réalité du mal. Un signe d’espérance extraordinaire qui ne peut qu’inviter le chrétien à considérer cet instrument de torture comme le fondement bouleversant de la foi chrétienne. « Salut toi la croix, mon unique espérance ! »
Amen !
Notes
1 Henri Blocher, Le mal et la croix. La pensée chrétienne aux prises avec le mal, Méry-sur-Oise, Sator, 1990, 208 p.
2 Les perspectives de Henri Blocher autour du mal ont été reprises dans : Henri Blocher et Olivier Abel, « Le mal » in Pierre Gisel et Lucie Kaennel (éd.), Encyclopédie du protestantisme, Paris, Genève, Cerf, Labor et Fides, 1995, p. 929-943. Ainsi que dans : Lydia Jaeger, « Comment un Dieu tout-puissant et bon peut-il permettre le mal ? », in Lydia Jaeger et Alain Nisus (dir.), Une foi, des arguments. Apologétique pour tous, Romanel-sur-Lausanne, Maison de la Bible, 2021, p. 651-684.
3 Henri Blocher, Le mal et la croix, p. 26.
4 Ibid., p. 83.
5 Ibid. p. 139.